Fictions

Désolé, j'ai pas de recette à ous proposer (^_____^), par contre, je voudrais vous soumettre quelques écrits que j'ai... non, pas écrit, ça ferait très très moche... disons que j'ai rédigé (bouark, que c'est moche quand même...^^).
Un ch'tit topic "écriture" en somme, ou on pourra poster ce qu'on écrit (...) et nos réactions sur ce qui est écrit...

Je commence en postant(*réfléchi, trie ses fichiers word*)... une fanfic sur le manga "I'll", écrite pour un forum (celui de Razor Jeny, tu l'as peut-être déjà lue^^)...
En espérant qu'elle vous plaise... Enjoy!

Il est tard, mais l’entraînement vient tout juste de se terminer. Kanemoto sort de la salle précipitamment, ne prenant même pas la peine de se changer ni de saluer ses coéquipiers. Il se met alors à courir, ne regardant même pas dans quelle direction il va. Il semble complètement ailleurs. La capuche de son sweat-shirt sur la tête, la pluie frappant son dos et ses jambes, la nuit l’enveloppant de ses ténèbres, Koji Kanemoto cours.
Les autres joueurs de Kouzu sont dans les vestiaires, et aucun d’entre eux ne semble s’être rendu compte que Kanemoto n’est pas là. Il est vrai qu’il n’est ni particulièrement doué, ni très grand. Rien donc pour se faire réellement remarquer. La seule chose qu’il a pour lui, c’est sa volonté. Le basket est pour lui une passion, une raison de vivre. La seule fille qu’il ait jamais aimé est décédée. Ils étaient tous les deux unis, non seulement par leurs sentiments, mais aussi par ce sport. Et quand elle l’a quitté, Kanemoto s’est rendu compte de l’importance que le basket avait pris pour lui. Il ne devait plus le quitter.
Mais ce soir, durant l’entraînement, même si aucun incident particulier ne s’est produit, quelque chose a frappé Koji. C’était une séance comme les autres. Les joueurs de Kouzu étaient tous présents, bien qu’il n’y avait pas de match de prévu cette semaine. Ils travaillaient sur demi-terrain, en deux contre deux. Kanemoto était associé a Hiiragi, et leur paire était opposée à celle que formaient Harumoto et Tachibana. Akane et Hitonari étaient évidemment en face à face, tandis que Haru défendait sur Kanemoto. Chacun d’entre eux se donnaient à, son maximum, de sorte que ce petit match, en apparence, pris rapidement une dimension toute autre. Le duel qui opposait Hiiragi à Tachibana notamment était de toute beauté. Hitonari enchaînait les dribbles croisés et faisait perdre la tête à Akane qui lui répondait immédiatement en attaquant le cercle et en profitant de sa détente pour surpasser Hiiragi. Koji et Akihiko se livraient eux aussi à fond, mais chacun voyait aisément que leur face-à-face n’était pas du niveau de celui des 2 vedettes de Kouzu. Néanmoins, cela ne semblait pas déranger plus que cela Harumoto, qui était même admiratif devant les exploits répétés de ses deux coéquipiers. Kanemoto conservait lui un visage fermé, inexpressif. En l’observant attentivement, bien que continuant à jouer, il paraissait hors du temps, comme dans un autre monde. Mais, là encore, cela ne frappa personne. Mais revenons au présent.
L’entraînement est terminé depuis maintenant 20 minutes. Kanemoto ne cours plus. Il est sur le port, penché sur une rambarde de la jetée surplombant la mer. La pluie tombe toujours, et la nuit se fait de plus en plus sombre. Seul un lampadaire esseulé l’éclaire, comme une étoile placée ici pour le guider. Mais Koji semble plutôt perdu. Il ôte sa capuche, et lève la tête vers le ciel. Son visage est blanc, et des traînées descendent le long de ses joues. Ce n’est pas la pluie qui mouille son visage : Kanemoto pleure. Il se retourne et s’adosse à la rambarde, puis se laisse glisser le long pour finalement s’asseoir. Il se prend alors la tête dans les mains et laisse éclater un nouveau sanglot.
« -Pourquoi… ? C’est tout ce qui me reste, et pourtant…
-Que se passe-t-il Koji ? »
Une voix retentit. Kanemoto n’avait vu personne, et quelqu’un était pourtant là. N’ayant pas le courage de lever la tête, il repond sans même daigner jeter un regard à son interlocuteur.
« -Qui que tu sois, va-t-en ! Je n’ai pas besoin que l’on s’occupe de moi !
-En es-tu certain ? Ne crois-tu pas que tout ce qui te préoccupe n’est en fait que futilité ?
-Qui es-tu pour oser dire ça ?! »
Kanemoto se lève alors en sursaut et se tourne vers celui qui vient de lui adresser la parole. Vers celui qui vient de le mettre hors de lui. Vers Hiiragi.
« -Hi… Hitonari ? Que fais-tu là ?
-Je t’ai observé pendant l’entraînement. J’ai vu l’expression sur ton visage. Ou plutôt le manque d’expression.
-… Ne t’inquiète pas pour moi. Je vais bien.
-J’en suis sûr. Je veux juste te montrer quelque chose. Viens avec moi. Tu n’as pas le choix ! »
Kanemoto se résoud à suivre Hiiragi. Il est surtout étonné qu’il se soit rendu compte de son état. Il était pourtant persuadé que personne n’avait prêté attention à lui. Mais il comptait en parler à son coéquipier.
« Comment as-tu…
-Pas besoin d’être psychologue. Depuis quand tu laisses Haru te mettre 2 3 points d’affilée sur la tête ?
-…
-Ecoute Koji, je crois savoir ce que tu ressens. Dis-moi si je me trompe… Tu es en quelque sorte jaloux de moi et Akane ?
-Moi, jaloux ??? Ok, c’est bon Hitonari, je me casse…
-Ce n’est pas ce que je voulais dire, attend ! Jaloux n’est pas le mot. Ce que je crois, et que je crains, c’est que tu ne te sentes pas au niveau pour jouer dans l’équipe. »
Tout en continuant à marcher et à mener Kanemoto là où il le voulait, Hiiragi avait lu en Koji.
«- … Je… Tu as raison… Quand je vous vois jouer, avec une telle intensité, une telle volonté, et un tel talent, je me dis… que je n’ai rien à faire à vos côtés.
-Je vois… Viens, on y est. »
Hiiragi avait fait marcher Kanemoto pendant 10 minutes pour finalement l’amener dans un parc. Un parc qu’ils connaissaient bien tous les 2, car c’était ici que les joueurs de Kouzu faisaient leur footing avant les entraînements matinaux durant le printemps.
« -Hitonari ? Pourquoi m’avoir amené ici ?
-On connaît ce parc, on l’a traversé de nombreuses fois. Tu te rappelles celle où nous avions fait la course tous les 2 ?
-Bien sûr, je t’avais battu !
-Oui, c’est vrai.
-Et donc ?
-Ce parc, c’est là que nous, tous les joueurs de Kouzu sommes passés. Chacun de nous a couru dans ces allées, a grimpé cette colline, est passé sur ce pont. Pour en arriver là où nous sommes tous en ce moment. Nous formons une équipe Koji.
-Je sais, mais…
-Une équipe, ce n’est pas une somme d’individualités. Une équipe, ce sont des joueurs unis par une passion, un objectif. Une équipe ne peut gagner sans joueur talentueux, pas plus que sans joueur donnant tout pour le collectif.
-Une équipe, c’est nous. »
Ils étaient là. Dans la pénombre, observant Hiiragi et Kanemoto, Yamazaki, Tachibana et Harumoto étaient là.
« -Que… Que faites-vous là ?
-On est là pour toi, crétin !
-Pour te montrer…
-…qu’on est…
-…une équipe ! »
Kanemoto se sentait bouleversé. Ss coéquipiers étaient réunis, face à lui. Hiiragi reprit :
« -Tu vois Koji. On est bien sûr pas tous du même niveau. On traîne bien sûr ce crétin de Tachibana à tous les matchs…
-…Kwôa ?!?
-…mais on est tous unis par cette passion, par cette envie d’arriver là où on à envie d’aller.
Ne t’inquiète pas. Ne te perds pas dans des réflexions. On a besoin de toi. Car tu es important. Comme chacun de nous l’est. Car nous sommes…
-…une équipe… Oui, nous sommes une équipe ! »
Kanemoto sourit alors. Il comprenait où ses coéquipiers voulaient en venir. Non, pas ses coéquipiers. Ses amis.

:ouah: oh c'est très sympa
j'adore la fin c'est très emouvant é puis mine de rien ce FANFIC ça nous permet de retrouver l'espace d'un instant nos personnages préférés de la serie et bien que cette dernière soit finie,
cette petite histoire c'est une peu comme une deuxième vie ,un deuxième souffle pour ce manga genialissime qu'est I'll :ouah: (regard tout emu)


merci Hito!

Joli texte, entreprennant et libre....des jolies écrits.

c trop long j'ai meme pas la force de le lire
:ouech:

Je me permets de vous proposer une autre petite chose que j'ai écrite...
C'est "assez long", ça va encore pas plaire à Yogi...^___^
Enjoy (j'éspère...)!


°°°Drapé de blanc, la lettre « B » imprimée en caractère celte sur son dos, le visage recouvert par sa tunique couleur de clarté, il reste un instant immobile, comme attendant quelque chose… ou quelqu’un. Ses larges épaules laissent transparaître une imposante carrure mais son allure respire la félinité et les quelques mouvements qu’il esquisse sont précis, comme calculés.
La pièce dans laquelle il se trouve ressemble à une immense salle de réception. Sur les murs sont accrochées des tapisseries rouge et or, séparées par des miroirs démesurés. Un énorme lustre en cristal est suspendu au plafond, éclairant presque jusqu’à l’aveuglement du centre de la salle jusqu’à ses extrémités. Celle-ci est dépourvue de quelque meuble ou instrument que ce soit si ce n’est une immense table en bois située en plein milieu de la pièce, recouverte d’une nappe blanche et noire.
Soudain, le silence jusqu’ici présent est rompu par un tintement. Il ne parvient pas sur l’instant à discerner d’où provient le bruit qui a troublé la sérénité qui régnait jusqu’ici, mais il ne semble pourtant pas surpris. Toujours immobile, il observe son reflet dans l’un des innombrables miroirs qui habillent la pièce, souriant avec un air mutin.
Au bout de quelques secondes, il tourne la tête, toujours dissimulée sous son habit de lumière éclatant, et se fixe face à ce qui a dérangé l’ambiance tranquille mais néanmoins pesante qui dominait.
Et il le voit. La lettre « M » présente le long de son échine, elle aussi caractérisé par son style, le rend quelque peu semblable à son vis-à-vis Un long manteau sombre pour tout vêtement, le visage lui aussi couvert par un voile cette fois noir. D’apparence plus frêle que son compagnon d’infortune, l’assurance qui se dégage des quelques mouvements qu’il esquisse lui confère malgré tout une impression de force et de détermination. En faisant quelques pas, il se retrouve face au « B ». Sans mot dire, il le détaille lentement. Et « B » fait de même.
Le silence auparavant apaisant qui demeurait dans ce lieu paraissant hors du temps devient alors aussi lourd que le fardeau que semble porter les deux protagonistes sur leurs épaules.
Il est bientôt rompu par la voix caverneuse du sombre personnage qui s’adresse à son semble-t-il opposant :
« - Cela faisait longtemps Milar…
-En effet Baltus… Peut-être trop longtemps même.
-Ne dis pas cela. Tu sais très bien comment se terminent chacun de nos rencontres.
-Je le sais et c’est bien ce qui me fait me languir de celles-ci quand elles sont trop espacées dans le temps… »
Situés chacun d’un côté de l’immense table trônant au centre de la pièce, ils amorcent chacun un déplacement sur la gauche, conservant la distance les séparant.
S’observant sans discontinuer, le visage tendu, les traits tirés, les deux protagonistes parcourent également la pièce des yeux, tentant d’appréhender l’environnement qui les entoure.
« -Qu’est-ce que tu penses de cette salle ?
-Pas mal… Pas très fonctionnelle, mais elle me plaît. »
Milar sourit :
« -Ne t’inquiète pas. De toute façon, ce ne sera pas long.
-Tu as raison. Je suis fatigué aujourd’hui. Essayons juste de ne pas casser cette splendide table.
-Promis, je t’achèverai loin d’elle.
-Je n’en espérais pas moins de toi cher ami. »
A ces mots, Milar, amorçant un geste lent mais maîtrisé de son bras gauche qu’il passe dans son dos, sort de celui-ci une immense faux. La lame, sculptée et ornée de runes, luit à la lumière intemporelle qui baigne la scène.
Face à lui, Baltus se tient encore immobile. Il disparaît soudain un instant mais réapparaît immédiatement face a Milar, cette fois armé d’un sabre, long et fin. Il sort doucement la lame de son fourreau et la serre enfin avec ses deux mains.
« -Tss… Toujours ce maudit coutelas.
-Tu ne le mépriseras plus ainsi lorsqu’il t’aura mis au tapis. N’oublie jamais qui l’a forgé…
-Je n’oublie pas que c’est celui qui est à l’origine de toutes les guerres.
-Jolie pirouette de langage, mais tout ne dépend pas de lui, et tu le sais aussi bien que moi.
-De qui cela dépend-il alors ? »
Sans répondre, Baltus abaisse la capuche qui recouvrait jusqu’ici son visage, découvrant son visage dur, comme marqué par le temps et ses cheveux blonds. Milar fait de même, ses traits fins et ses cheveux longs lui donnant une allure angélique. Les visages des deux protagonistes sont désormais affichés au grand jour et leurs regards emplis de concentration et de détermination ne font que renforcer le charisme et l’impression de puissance qui se dégage de ceux-ci.
Baltus entame alors un déplacement latéral en croisant ses appuis de manière à se retrouver peu à peu sur la gauche de Milar. Celui-ci demeure immobile, le regard toujours tourné vers la position qu’occupait précédemment son adversaire.
Soudain, l’assaut démarre. Baltus fond sur Milar et en quelques pas, il est déjà presque sur lui. Ce dernier effectue un rapide demi-tour et pare avec le manche de sa faux la frappe verticale qu’avait lancé Baltus. Celui-ci ne perd pas de temps et enchaîne presque immédiatement avec un coup horizontale destiné à l’abdomen de Milar, qu’il évite d’un pas de recul presque irréel tant sa rapidité étonne.
Milar, visiblement contrarié, semble décider à prendre les choses à son compte. Faisant tournoyer sa faux au-dessus de sa tête, il l’abat violemment vers le sol en direction de Baltus qui ne doit d’éviter ce coup qu’à ses réflexes surhumains. Puis, sur le visage de Milar, visiblement frustré d’avoir raté sa cible et de la longueur que commence à prendre le combat, apparaît une expression de fureur qui surprend Baltus. Juste le temps pour Milar de frapper à nouveau, cette fois latéralement, et de toucher son rival au flan.
Baltus encaisse le coup et son genou touche terre, marquant son épuisement naissant et la douleur qu’il ressent. Son visage est crispé, la souffrance naissant étant presque synonyme de défaite pour lui tant la violence et la concentration avec laquelle les deux protagonistes se battent rendent chaque coup encaissé décisif.
« -Je n’ai pas de temps à perdre cette fois…
-Je…
-Abandonne. Repousser l’échéance est vain, tu le sais très bien. Tu ne peux gagner à chaque fois.
-Aurais-tu peur… ?
-Peur ? De qui ? Ou de quoi ? »
Soudain, les ténèbres s’abattent sur les deux opposants. Le noir complet se fait et laisse Milar abasourdi. Cette extinction des feux est l’œuvre de Baltus.
Celui-ci réapparaît alors dans le dos de Milar et lui plante violement son sabre au niveau des reins, le transperçant de part en part. Le visage de ce dernier se crispe alors et il s’effondre lourdement sur le sol immaculé.
« -Quand commenceras-tu à me prendre au sérieux Milar? Ou plutôt devrais-je dire « Le Mal » ?°°°


-----Fins Alternatives-----

1-
Le roi se tourna vers son ministre, le visage convaincu et déterminé. Son devoir de souverain, l’autorité et la violence qui l’accompagnaient et qui devaient parfois guider sa conduite venait d’affronter en lui son cœur d’homme et sa bonté naturelle. Sa réflexion semblait avoir abouti et il allait ordonner à son fidèle conseiller.
« -Il est vrai que le sort de ces misérables paysans est entre mes mains… Laissons-les en paix, ma clémence leur est accordée pour cette fois. Qu’il en soit ainsi… »


2-
Patrick avait le visage fermé. Il savait que sa santé était en quelque sorte en jeu, et il n’aimait pas beaucoup plaisanter avec cela. Mais entre la douce raison qui lui indiquait de ne pas céder, et le vil et malfaisant plaisir qui lui tendait les bras, son cœur balançait. Finalement, il regarda sa femme et lui annonça sa décision :
« -Tu as raison. Je ne peux pas me le permettre. Bon, alors un Big Mac sans frites pour moi. »

Hitochoupi,ta fic est vraiment excellente,et je serais vraiment honoré de la voir apparaitre sur mon forum actif ( http://sultansofwriters.forumactif.com )...postes la quand tu le souhaites dans la seconde partie du forum,tout est expliqué.Inscris toi des que tu le souhaites! tu seras le bienvenu! et si possible fais passer l'adresse aux personnes comme toi qui aiment ecrire et qui ont un bon style litteraire,qui veulent en faire profiter aux autres....^^


++